Raid Bombis 2013
Publié : 27 septembre 2013, 07:19
Deux hommes surgirent de la brume épaisse. Qui étaient-ils ?
Les deux OSS 110 FR et JR, leur mission : désamorcer une balise piégée en moins de 24 heures, cachée parmi trente cinq balises toutes de même forme et de même couleur orange et blanche.
Ce fut l’opération RAID BOMBIS.
La veille, ils se donnèrent rendez vous au « palace chalet » où une charmante hôtesse d’accueil leur offrît un peu de réconfort : jacuzzi, sauna et pâtes au munster. Très vite, l’hôtesse aux airs de Betty boop succomba au charme discret de l’agent FR ...
Au premier jour, avec leur dix kilos de matériel sur le dos dont un détecteur ultra-sophistiqué, ils s’élancèrent à l’aide d’une boussole et d’une carte aux courbes de niveaux généreuses, depuis la station de « la Bresse ».
Après un passage sous deux tunnels et le col de Feignes, ils rejoignirent la table d’orientation de la tête de Grouvelin à plus de 1200 m. Là un espion de l’Agence IGN essaya de les déstabiliser mais rien n’y fit. Ils savaient que seule l’union faisait la force. Ils descendirent une piste de ski, passèrent par une multitude de rochers avant de dénicher dans un vert plus qu’obscur, une ravine où peut être se trouvait la balise piégée. Mais non.
Un mauvais report de balise les obligeait à remonter une flopée de courbes qui les amena à une tour délabrée. Ils coururent plus d’une heure vers le col de grosse pierre avant de rejoindre un poste de secours. La nuit commençait à tomber, il était temps pour nos deux agents de se reposer au lac de « la tenine ».
Près de six heures d’effort, en vain. Ils préparèrent leur campement sur un petit vallon, se lavèrent à grandes eaux froides et savourèrent un délicieux saucisson-cacahuètes au son d’un air d’accordéon. FR repensait à sa nuit folle avec Betty boop tandis que JR sombrait dans un profond sommeil.
Cinq heures du mat, la cornemuse retentit, ni une ni deux, les voilà repartis à la recherche de la balise piégée. Une ascension vertigineuse pour une vue plongeante sur la station de la Bresse et le sommet du Hohneck. Vers la balise n°13, la pente est trop raide, sur les fesses position « toboggan », ils descendirent sur près de trois cent mètres. Ils enchainèrent la n°14, gravirent jusqu’à la n°15 et cafouillèrent la n°16. Mais toujours pas de balise piégée ?
La mission arrivait à son terme. Il ne restait plus que deux balises. Alors ils décidèrent de suivre un itinéraire inédit (bis) et coururent en « watercross » dans un torrent. Ils arrivèrent sous une passerelle où juste au dessus se trouvait la balise n°17. L’alarme du détecteur se mit à retentir. Une bombe se trouvait là reliée au boitier électronique où se bipe la balise avec un doigt nommé « sportident ». Il était 11h55. Le détonateur programmé à 12h, il restait 5 min pour tout déconnecter avant que les officiels n’arrivent et n’assistent au feu d’artifice. L’agent OSS 110 FR, tout trempé par la longue chevauchée dans le torrent, les mains moites, s’employa à désactiver le système.
Ils remontèrent sur la passerelle, rejoignirent la ligne d’arrivée, après avoir croisé le cortège des non disparus. Ils croisèrent les doigts électroniques espérant qu’une deuxième bombe (une bombe bis) ne soit pas cachée quelque part ailleurs.
L’agent OSS 110 JR.
Les deux OSS 110 FR et JR, leur mission : désamorcer une balise piégée en moins de 24 heures, cachée parmi trente cinq balises toutes de même forme et de même couleur orange et blanche.
Ce fut l’opération RAID BOMBIS.
La veille, ils se donnèrent rendez vous au « palace chalet » où une charmante hôtesse d’accueil leur offrît un peu de réconfort : jacuzzi, sauna et pâtes au munster. Très vite, l’hôtesse aux airs de Betty boop succomba au charme discret de l’agent FR ...
Au premier jour, avec leur dix kilos de matériel sur le dos dont un détecteur ultra-sophistiqué, ils s’élancèrent à l’aide d’une boussole et d’une carte aux courbes de niveaux généreuses, depuis la station de « la Bresse ».
Après un passage sous deux tunnels et le col de Feignes, ils rejoignirent la table d’orientation de la tête de Grouvelin à plus de 1200 m. Là un espion de l’Agence IGN essaya de les déstabiliser mais rien n’y fit. Ils savaient que seule l’union faisait la force. Ils descendirent une piste de ski, passèrent par une multitude de rochers avant de dénicher dans un vert plus qu’obscur, une ravine où peut être se trouvait la balise piégée. Mais non.
Un mauvais report de balise les obligeait à remonter une flopée de courbes qui les amena à une tour délabrée. Ils coururent plus d’une heure vers le col de grosse pierre avant de rejoindre un poste de secours. La nuit commençait à tomber, il était temps pour nos deux agents de se reposer au lac de « la tenine ».
Près de six heures d’effort, en vain. Ils préparèrent leur campement sur un petit vallon, se lavèrent à grandes eaux froides et savourèrent un délicieux saucisson-cacahuètes au son d’un air d’accordéon. FR repensait à sa nuit folle avec Betty boop tandis que JR sombrait dans un profond sommeil.
Cinq heures du mat, la cornemuse retentit, ni une ni deux, les voilà repartis à la recherche de la balise piégée. Une ascension vertigineuse pour une vue plongeante sur la station de la Bresse et le sommet du Hohneck. Vers la balise n°13, la pente est trop raide, sur les fesses position « toboggan », ils descendirent sur près de trois cent mètres. Ils enchainèrent la n°14, gravirent jusqu’à la n°15 et cafouillèrent la n°16. Mais toujours pas de balise piégée ?
La mission arrivait à son terme. Il ne restait plus que deux balises. Alors ils décidèrent de suivre un itinéraire inédit (bis) et coururent en « watercross » dans un torrent. Ils arrivèrent sous une passerelle où juste au dessus se trouvait la balise n°17. L’alarme du détecteur se mit à retentir. Une bombe se trouvait là reliée au boitier électronique où se bipe la balise avec un doigt nommé « sportident ». Il était 11h55. Le détonateur programmé à 12h, il restait 5 min pour tout déconnecter avant que les officiels n’arrivent et n’assistent au feu d’artifice. L’agent OSS 110 FR, tout trempé par la longue chevauchée dans le torrent, les mains moites, s’employa à désactiver le système.
Ils remontèrent sur la passerelle, rejoignirent la ligne d’arrivée, après avoir croisé le cortège des non disparus. Ils croisèrent les doigts électroniques espérant qu’une deuxième bombe (une bombe bis) ne soit pas cachée quelque part ailleurs.
L’agent OSS 110 JR.
vous nous en direz plus samedi!:)